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Biographie

Galya est née à Paris, où très tôt elle rencontra l’art auprès de son père qu’elle admirait, cet artiste peintre qui lui transmit son don pour le dessin.


Elle vivait avec sa famille dans un quartier des plus anciens de la capitale, un décor pittoresque qui aurait pu être celui de Gavroche* et même de la petite Cosette*. Parisiens dans l’âme, Galya et son père avaient l’habitude de flâner dans les ruelles pavées à l’ombre de l’architecture chargée d’histoire et souvent enrichie de mascarons, de bas-reliefs ou de hauts-reliefs, de cariatides, d’atlantes ou de personnages en pied façonnés dans la pierre, tellement expressifs qu’ils auraient pu se mouvoir. Main dans la main, ils badaient dans Paris au gré de leurs pas qui les emmenaient fréquemment rejoindre les amis peintres à Montmartre.

Certains jours, ils empruntaient les quais de la Seine pour échanger un salut amical avec quelques bouquinistes qui à l’occasion faisaient profiter de leurs nouvelles pépites, spécialement dénichées pour les plus assidus. Sur l’autre rive, juste face à eux se dressait Notre-Dame, dont la petite fille scrutait les galeries derrière lesquelles aurait pu surgir la belle Esméralda*.

Plus loin, ils traversaient des jardins à la française partout ornementés d’œuvres d’art, Galya s’approchait si près, qu’elle pouvait se représenter les gestes du sculpteur dans la technique de la ronde-bosse.


D’autres fois c’étaient des musées qui attiraient leur curiosité, où à l’intérieur s’offrait au regard émerveillé de l’enfant, une multitude de bustes, de statuettes, de statues allégoriques, en bronze, en plâtre, en pierre ou en marbre, toutes ces œuvres exhibant de sublimes corps athlétiques, des attitudes et des expressions incroyablement humaines, des effets de matières prodigieusement réalistes, des drapés si onduleux qu’elle s’y serait lovée. Subjuguée, saisie de tout son être par tant de beauté et d’esthétisme, la petite Galya sut qu’elle deviendrait sculpteur.

Auprès de son père artiste, elle a appris à voir et à aimer Paris, une véritable mine de découvertes artistiques pour cette enfant curieuse de tous les arts. Ce site culturel à ciel ouvert, participa de son apprentissage didactique. Empreinte de cette intensité artistique, la passion grandit avec Galya qui consacre aujourd’hui sa vie au 2ème Art. Son moteur, c’est cette force d’attraction qui l’anime pour cette pratique en trois dimensions et l’énergie physique nécessaire dans ce contact avec la matière brute à tailler ou à modeler.

Sa ligne, c’est le figuratif contemporain.
Son style, c’est son instinct qui lui dicte, ses coups de cœur, ses coups de gueule, son humour, ses joies, ses peines, l’essence de la vie...

À mon amie de toujours.

André LIESGE

1 Galya sculpte.jpg
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